En France, les maladies rhumatismales touchent plus de 12 millions de personnes, soit environ 1 personne sur 5. Elles constituent un groupe hétérogène d'affections touchant les articulations, les muscles, les os et les tissus mous. La spondyloarthrite (SpA) est l'une des maladies rhumatismales les plus fréquentes, affectant environ 0,5 à 1% de la population.
Cas clinique en rhumatologie : douleurs articulaires
Vous voyez en consultation un homme de 29 ans, tabagique, pour des douleurs articulaires apparues il y a maintenant 3 mois, sans facteur déclenchant.
Tout a commencé avec son genou droit qui a gonflé ce que le patient avait mis sur le compte d’une pratique sportive excessive.
Mais secondairement sont apparues des douleurs du poignet droit, puis gauche et maintenant c’est sa cheville droite qui le fait souffrir.
Sur les conseils d’un coéquipier de son club de foot, le patient a pris du diclofénac (Voltarène) avec une très bonne efficacité sur ses douleurs, mais qu’il a arrêté apeuré par les effets secondaires qu’il a lu sur la notice d’utilisation du produit. Suite à l’arrêt de ce traitement, le patient a vu son orteil devenir rouge et gonflé.
Quels sont les éléments de l’énoncé vous orientant vers le diagnostic de spondyloarthrite (SpA) ?
Analyse et diagnostic
L'ensemble des éléments cliniques oriente vers le diagnostic de spondyloarthrite (SpA) :
- Oligoarthrites asymétriques : atteinte de 3 articulations (genou, poignets) de manière asymétrique, compatible avec la SpA.
- Sensibilité aux AINS : amélioration significative des douleurs avec le diclofénac, un élément clinique important en faveur de la SpA.
- Dactylite : orteil rouge et gonflé après l'arrêt du diclofénac, une inflammation fréquente dans la spondyloarthrite (SpA).
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SpA : un parcours de soin souvent complexe
La SpA se caractérise par une inflammation chronique des articulations et des ligaments, pouvant également toucher la colonne vertébrale. La maladie se manifeste généralement par des douleurs articulaires, de la raideur matinale et une fatigue chronique. Le parcours de soin des patients atteints de SpA peut être long et complexe, avec des difficultés à obtenir un diagnostic précis et une prise en charge optimale.
RHUMAREF : un atout pour la prise en charge de la spondyloarthrite
Développée par la Société Française de Rhumatologie et l'Association des Rhumatologues en Formation, en partenariat avec PulseLife (ex 360 medics), l'application RHUMAREF est un outil révolutionnaire dédié à la prise en charge de la SpA.
RHUMAREF met à la disposition des rhumatologues une multitude de fonctionnalités pour :
📍 Affiner le diagnostic : accès aux critères diagnostiques et scores d'activité de la SpA (DAS 28, FRAX) pour une évaluation précise de la maladie.
📍 Personnaliser le traitement : directives et protocoles de traitement basés sur les dernières recommandations de la Société Française de Rhumatologie.
📍 Optimiser le suivi : outils pour le suivi de l'évolution de la maladie et la détection précoce des complications.
📍 Fluidifier la communication : modèles personnalisables d'ordonnances et de comptes rendus types.
📍 Rester informé : veille scientifique et informations sur les dernières avancées thérapeutiques.
📍 Simplifier la facturation : assistance pour la facturation des actes médicaux.
L'innovation au service de la rhumatologie
Le cas clinique présenté ci-dessus met en lumière l'apport de RHUMAREF dans le diagnostic et la prise en charge de la SpA. L'application a permis au médecin d'affiner le diagnostic, de proposer un traitement individualisé et d'assurer un suivi optimal de son patient. L'application RHUMAREF représente une avancée majeure dans la prise en charge de la spondyloarthrite. En offrant aux rhumatologues un éventail de ressources et d'outils décisionnels, RHUMAREF contribue à améliorer la qualité de vie des patients atteints de cette maladie chronique.