Une dose unique de vaccin papillomavirus (HPV) dans ces pays, si elle était efficace, apporterait une réponse à l’élargissement de cette vaccination dans ces pays qui souffrent de restrictions financières, de la pénurie mondiale des vaccins HPV et d’un déploiement limité par manque d’infrastructures.
L’accumulation des données scientifiques de ces dernières années indiquent un effet protecteur contre les infections persistantes à HPV, condition nécessaire au développement du cancer du col utérin.
L’étude randomisée de référence Ken She publiée récemment dans le NEJM (The New England Journal of Medicine) et opérée au Kenya qui s’est portée sur 3 groupes (Cervarix, Gardasil 9 et contrôle vaccin méningo) confirme sur 18 mois de suivi, une protection des 2 vaccins à 97,5% contre les infections persistantes 16 et 18.