
PulseLife, la plateforme de référence qui répond aux questions médicales des soignants, en partenariat avec l’AGOF, Association des Gynécologues Obstétriciens en Formation, a mené un baromètre national sur l’engagement des soignants dans la santé de la femme.
Menée du 8 au 25 mars 2025 auprès de plus de 500 professionnels de santé, dont 39 % de médecins (50 % de médecins généralistes).
L’enquête met en lumière une prise de conscience croissante sur les enjeux de la santé féminine. Toutefois, des lacunes subsistent dans la prise en charge de certaines pathologies, notamment en matière de formation et de ressources accessibles.
Santé de la femme une priorité pour 82% des soignants
Près de 82 % des professionnels interrogés considèrent la santé de la femme comme une priorité, avec un taux encore plus élevé chez les médecins généralistes (92 %) et les gynécologues (96 %).

Cet intérêt se traduit par une implication concrète : 60 % des professionnels ont suivi au moins une formation ou action de sensibilisation sur le sujet, un chiffre qui grimpe à 81 % pour les médecins généralistes et 96 % pour les gynécologues.
Santé féminine : une mobilisation croissante, encore inégale selon les pathologies
Sur la plateforme PulseLife utilisée par 1 médecin français sur 2, les recherches liées à l'endométriose ont augmenté de 43% en 2024 par rapport à 2023.
Ces données confirment que la standardisation de sa prise en charge progresse, mais d’autres pathologies féminines restent encore en retrait comme l’ostéoporose, le syndrome des ovaires polykystiques, la ménopause…
Une autre grande difficulté réside dans le manque de ressources accessibles pour les soignants. 53% des professionnels de santé estiment ne pas disposer des outils nécessaires pour améliorer la prise en charge des pathologies féminines.
Le manque de temps constitue également un frein majeur pour 42% d’entre eux, un chiffre encore plus marqué chez les médecins généralistes et gynécologues (47%).
L’essor des nouvelles technologies pour une meilleure prise en charge
Cependant, une lueur d’espoir réside dans les nouvelles technologies.
Le Dr Mosbah, gynécologue-obstétricienne spécialisée en chirurgie gynécologique des pathologies bénignes, le souligne : “Aujourd’hui, la technologie et l’IA, en particulier, nous aident à affiner nos diagnostics et à mieux prendre en charge nos patientes. Nous ne sommes plus seuls dans nos cabinets face à nos patientes.”
Cette avancée technologique pourrait bien constituer une réponse efficace face à la pénurie de ressources et à la difficulté d’accès à la formation.
66 % des soignants souhaitent un accès plus simple à des ressources pratiques

Pour renforcer leur engagement, 70 % des professionnels demandent des formations gratuites ou subventionnées (73 % pour les médecins généralistes), tandis que 66 % souhaitent un accès plus simple à des ressources pratiques (75 % pour les médecins généralistes et 67 % pour les gynécologues), suivi de l’utilisation d’outils d’aide à la pratique clinique, simples d’utilisation, comme ceux proposés par PulseLife.
Un constat alarmant
Plus d’1 femme sur 2 ignore les enjeux de santé qui la concernent.

Les soignants soulignent plusieurs obstacles majeurs à un meilleur accès aux soins pour les femmes, notamment :
- 71 % le manque de professionnels spécialisés 👩⚕️
- 63 % les inégalités géographiques entre zones rurales et urbaines 🌍
- 59 % la faible sensibilisation des patientes
- 44 % les obstacles financiers (coûts des soins, non-remboursement, etc.) 💸

Pour améliorer l’accès aux soins, les soignants proposent :
- Plus de consultations dédiées 🩺
- Une meilleure information des patientes 📚
- Une meilleure coordination entre professionnels de santé 🤝
Des outils digitaux pour une meilleure orientation des patientes
PulseLife propose une plateforme clinique innovante qui accompagne les professionnels de santé dans l’évaluation des symptômes, le suivi des patientes et l’orientation vers une prise en charge adaptée. Grâce à une approche fondée sur des algorithmes avancés et une expertise médicale, PulseLife permet de réduire l’errance diagnostique et d’améliorer le parcours de soins.
À propos de PulseLife
Co-fondée en 2014 à Lyon par Dr. Grégoire Pigné, oncologue, PulseLife accompagne plus de 800 000 soignants dont 400 000 médecins, 200 000 infirmiers et 40 000 pharmaciens, en France et en Espagne. PulseLife met la technologie au service des professionnels de santé, leur permettant de prendre des décisions médicales fondées sur des preuves. Grâce à une intelligence artificielle intégrée, son application et interface web répondent instantanément aux questions médicales des soignants, tout en facilitant la mise à jour de leurs connaissances.
Méthodologie de l'enquête
L’enquête a été diffusée du 8 au 25 mars 2025 sur la base d’un questionnaire autoadministré sur le web auprès de la communauté de professionnels de santé de PulseLife (ex 360 medics) et du réseau de l’AGOF.
Plus de 500 répondants, issus de ces communautés, ont été pris en compte, avec une représentation des différents métiers et modes d’exercice.
Parmi les professions :
- 🩺 Médecins : 39% (50% de médecins généralistes et 17% de gynécologues)
- 💉 Infirmiers / IPA : 25%
- 👶 Sage-femmes : 7%
- 🧑⚕️ Aides-soignants : 7%
- 💊 Pharmaciens : 6%
- 👩⚕️ Autres professionnels (kinésithérapeutes, ostéopathes, dentistes...etc.) : 16%
43% des répondants ont entre 30 et 50 ans, 32% ont plus de 50 ans et 25% ont moins de 30 ans. - 🚺 Femmes : 76%
- 🚹 Homme : 29%
18% des répondants exercent en Ile-de-France, 13% en Auvergne-Rhône-Alpes, 9% en Occitanie et 9% Hauts-De-France.
Nous remercions chaleureusement les 500 professionnels de santé qui ont pris part à cette enquête, ainsi que l'Association des Gynécologues Obstréticiens en Formation pour leur collaboration. 🙏

